En 1958–1962, malgré d'écrasantes victoires militaires contre une guérilla incompétente qui massacrait les civils algériens, indépendantistes ou pas, la France était pressée de larguer ses colonies.

En effet, ces colonies étaient un ruineux boulet économique qui entravait la modernisation de la France. Cette modernisation permise par la décolonisation, l'électrification, les Télécoms, l'atome, l'aérospatial et l'Europe a entraîné un enrichissement inouï de la France entre 1954 et 1980, enrichissement qui a continué jusqu'à 2024, malgré de petites oscillations.

La France a donc laissé sans élections le gouvernement de l'Algérie à une bande de péquenauds ignares, avides, mafieux et ultraviolents. Pourtant, elle laissait derrière elle une infrastructure fantastique, enviée dans le Tiers-Monde et même en Europe du Sud, de beaux embryons d'industrie, une très riche production d'hydrocarbures (sans aucun travail algérien !).

C'est simple, dans toute l'Afrique, seule l'Afrique du sud pouvait rivaliser avec l'Algérie à propos d'infrastructures ! De nombreux pays d'Amérique Latine et d'Asie enviaient l'Algérie.

La France a, après l'indépendance, abondamment aidé l'Algérie pour former ses cadres, entretenir et consolider ses infrastructures, etc.

En 1962, l'Algérie avait une belle agriculture exportatrice … mais elle a depuis laissé dépérir son agriculture, comptant sur l'émigration vers la France pour absorber ses myriades de chômeurs.

Depuis 1962, l'État algérien n'a pratiquement créé que des emplois étatiques, zéro emplois agricoles et industriels VIABLES, en dehors de la gabegie des entreprises étatiques de type soviétique. L'Algérie n'exporte RIEN hors gaz et pétrole, même pas une chicha, même pas un ouvre-bouteille, même pas un kilo de trombones pour gratte-papiers, même pas des oranges ! Le jour où les hydrocarbures se tarissent, pfuitt, plus d'économie algérienne, 20 millions d'Algériens achètent une bouée canard et se jettent à la mer vers la "Franssa" au risque d'engraisser les requins.

Zéro emplois créés, pari sur l'émigration vers la France, campagnes de haine antifrançaise… Devons-nous remercier l'Algérie ?