Si je peux donner un conseil, c’est de ne pas essayer (vainement) de mémoriser l’etiquette (fem.) ni (masc.). Cette méthode scolaire ne fonctionne pas, et si tu la trouves peu naturelle c’est NORMAL.
Par exemple : « cheval »
(fem.) / (masc.) ? Nonsense.
Plutôt, mémoriser ce mot ainsi…
Mon cheval - un beau cheval - un petit cheval - un cheval courageux etc.!
Pourquoi ? Parce que le cerveau mémorise mal les données arbitraires (ex: suite de digits) et parce que vous mémoriserez mieux les données en contexte.
C’est ainsi que mes étudiants privés apprennent, et ils trouvent que ça marche tellement mieux
Si je peux donner un conseil, c’est de ne pas essayer (vainement) de mémoriser l’etiquette (fem.) ni (masc.). Cette méthode scolaire ne fonctionne pas, et si tu la trouves peu naturelle c’est NORMAL.
Par exemple : « cheval »
(fem.) / (masc.) ? Nonsense.
Plutôt, mémoriser ce mot ainsi…
Mon cheval - un beau cheval - un petit cheval - un cheval courageux etc.!
Pourquoi ? Parce que le cerveau mémorise mal les données arbitraires (ex: suite de digits) et parce que vous mémoriserez mieux les données en contexte.
C’est ainsi que mes étudiants privés apprennent, et ils trouvent que ça marche tellement mieux. C’est aussi comme ça que nous, natifs, assimilons les genres dans notre langue! Français, russe, allemand etc.
J’espere que ça aura aidé !
Léa
Non, aucune.
Ne prêtez pas attention à ceux qui disent que les noms en -e sont pour la plupart féminins. Statistiquement, ils ont un petit peu plus de chances de l’être, c’est tout. Et les autres ont un peu plus de chances d’être masculins, mais on compte parmi eux de nombreux féminins comme la nuit, la foi…
La règle signalée par Lucien Quilre
si c’est fort, c’est masculin; si c’est joli, c’est féminin
est amusante, facile a retenir (ah, les clichés…) et marche assez souvent, mais il y a pas mal d’exceptions et beaucoup de subjectivité. Un ouragan est-il vraiment plus fort qu’une tempête ? Un mass
Non, aucune.
Ne prêtez pas attention à ceux qui disent que les noms en -e sont pour la plupart féminins. Statistiquement, ils ont un petit peu plus de chances de l’être, c’est tout. Et les autres ont un peu plus de chances d’être masculins, mais on compte parmi eux de nombreux féminins comme la nuit, la foi…
La règle signalée par Lucien Quilre
si c’est fort, c’est masculin; si c’est joli, c’est féminin
est amusante, facile a retenir (ah, les clichés…) et marche assez souvent, mais il y a pas mal d’exceptions et beaucoup de subjectivité. Un ouragan est-il vraiment plus fort qu’une tempête ? Un massacre est-il plus violent qu’une extermination ? Une mare est-elle vraiment plus jolie qu’un lac ?
En fait, il y a quelques règles très partielles, pour certains suffixes. Attention, il ne faut pas regarder que le suffixe, mais aussi le sens.
- Les noms qui désignent des êtres vivants de sexe masculin sont masculins, ceux qui désignent des êtres vivants de sexe féminin sont féminins.
- Les noms d’action en -tion, -sion, -xion sont féminins ; ceux en -ment, -age sont masculins.
- Les noms de machine, d’outil, de contenant… en -eur, -ier, -ant, -ent sont masculins (le tracteur, le beurrier) ; s’ils se terminent en -euse, -trice, -ière, -ante, -ente, ils sont féminins (la découpeuse, la perforatrice).
- Attention, certains noms en -eur sont des noms abstraits de qualité, ils sont presque tous féminins: la chaleur, la hauteur, la terreur…
- Les noms abstraits de qualité en -ie, -erie, -ise, -esse, -ure, -té sont féminins (la folie, la bêtise, la paresse, la verdure, la beauté…) ; ceux en -ment, -age sont masculins. Quelques exceptions pour -té : le comté (sauf en Franche-Comté et chez Tolkien), le doigté…
- Les diminutifs (-et, -ot, -eau / -ette, -otte, -elle) ont un genre reconnaissable. Attention à squelette (masculin) qui n’est pas un diminutif ! Il vient du grec σκελετός.
Mais la plupart des mots courants échappent à toute règle. Il faut apprendre le genre, c’est tout.
Il n'y a pas vraiment de règle, en général il faut apprendre par cœur. Cependant, il y a quelques astuces qui fonctionnent pour certains mots .
Pour les mots féminins
-les mots en -té et -tié sont généralement féminin (la liberté, la piété, la sécurité, une amitié…)
-même chose pour les mots en -ée et -ie (la fée, la partie, la pensée, la magie)
-les mots en -ure et -eur tendent également à être féminin (la chaussure, la voiture, la peur, la fleur) sauf quand ils désignent des noms de métier (le chauffeur, le coiffeur, le rapporteur) et dans malheur et bonheur.
Pour les mots masculins
-les mots en -
Il n'y a pas vraiment de règle, en général il faut apprendre par cœur. Cependant, il y a quelques astuces qui fonctionnent pour certains mots .
Pour les mots féminins
-les mots en -té et -tié sont généralement féminin (la liberté, la piété, la sécurité, une amitié…)
-même chose pour les mots en -ée et -ie (la fée, la partie, la pensée, la magie)
-les mots en -ure et -eur tendent également à être féminin (la chaussure, la voiture, la peur, la fleur) sauf quand ils désignent des noms de métier (le chauffeur, le coiffeur, le rapporteur) et dans malheur et bonheur.
Pour les mots masculins
-les mots en -isme, en presque toujours masculins (le communisme, l'impressionisme, le patriotisme…)
-les mots en -age le sont aussi (un âge, le sondage, le montage)
-les mots en -ment (un enseignement, le gouvernement) ou en -oir (le bavoir)
-les mots en -al enfin (le journal, le capital)
Voilà! J'en oublie probablement, mais c'est tout ce qui me vient à l'esprit, et ça devrait déjà te donner quelques pistes. Et si tu oublie le genre d'un mot et que tu te retrouves bloqué… Vas-y à l'intuition. Après tout, c'est en forgeant que l'on devient forgeron!
En tant qu’Anglais ayant vécu 35 ans en France, je serais plutôt d’accord avec les autres réponses ici, - apprenez le mot en contexte - belle sauterelle, libellule, beau papillon, dangereux moustique, incendie vert etc.
Mais je vois que les origines de la langue françaises ne sont guère évoquées ici - le latin et le grec. Et c’est seulement en étudiant le grec moderne (je suis prof de danses balkaniques) que j’ai compris deux règles pour le français: tout mot abstrait terminant en -té (fierté, bonté, faculté, modernité, aspérité, mendicité, universalité, cité) et en -tion (absolution, populatio
En tant qu’Anglais ayant vécu 35 ans en France, je serais plutôt d’accord avec les autres réponses ici, - apprenez le mot en contexte - belle sauterelle, libellule, beau papillon, dangereux moustique, incendie vert etc.
Mais je vois que les origines de la langue françaises ne sont guère évoquées ici - le latin et le grec. Et c’est seulement en étudiant le grec moderne (je suis prof de danses balkaniques) que j’ai compris deux règles pour le français: tout mot abstrait terminant en -té (fierté, bonté, faculté, modernité, aspérité, mendicité, universalité, cité) et en -tion (absolution, population, action, évolution, motion, condition, condamnation) est féminin. Pourquoi? parce que ces terminaisons en grec sont féminines, par exemple té vient directement du grec - tau éta.
Si je cherche je pourrai peut-être trouver de rares exceptions (ne venant pas du grec) , mais j’espère que ceci aidera.
Un des nombreux charmes☺de notre belle langue est qu’elle n’est pas avare d’illogismes. Exemple, parmi des milliers : la foi, le foie.
Il n’y a pas de règles, ni de méthodes, hélas !
1– Quand c'est joli c'est féminin, quand c'est fort c'est masculin !
Je plaisante, presque :
Un fleuve, une rivière
Un navire, une barque
Un train, une voiture
Un soleil, une lune
Un ouragan / un cyclone, une pluie / une averse
Un arbre/ un arbuste/un rosier, une plante / une fleur / une rose
Les arbres au masculin (des exceptions ?), les plantes souvent au féminin mais là, des contre-exemples existent...
2 – Pour les animaux on utilise le masculin pour la généralité, sauf exception :
Donc : les chiens, les lions, les lièvres etc mais contre exemple : les vaches
Et à la règle générale N°1 mal
1– Quand c'est joli c'est féminin, quand c'est fort c'est masculin !
Je plaisante, presque :
Un fleuve, une rivière
Un navire, une barque
Un train, une voiture
Un soleil, une lune
Un ouragan / un cyclone, une pluie / une averse
Un arbre/ un arbuste/un rosier, une plante / une fleur / une rose
Les arbres au masculin (des exceptions ?), les plantes souvent au féminin mais là, des contre-exemples existent...
2 – Pour les animaux on utilise le masculin pour la généralité, sauf exception :
Donc : les chiens, les lions, les lièvres etc mais contre exemple : les vaches
Et à la règle générale N°1 malheureusement des contre-exemples :
Une montagne, un mont encore que
Un sommet, une butte
Donc pas simple !
P.S. 1 Il me semble qu'il y a un comique qui joue avec cela !
P.S.2 J'ai fait cela au débotté, donc je me permettrais d'effacer s'il apparait une réponse mieux construite, mieux étayée !
P.S.3 La règle du "e" Il est exact qu'avec "e" ou "ion" à la fin du nom beaucoup de chance qu'il soit féminin mais un fleuve, un navire, un lièvre, un sortilège, un marasme, un ludion....
Il y a quelques trucs qui peuvent aider à mémoriser le genre de certains noms, mais bon, la plupart du temps, il faut apprendre le genre des noms par cœur.
Premièrement, certaines catégories de noms sont toujours au masculin:
-les langues
-les métaux
-les jours, les mois, les saisons
-les arbres
-les couleurs
Deuxièmement, certaines catégories de noms sont toujours au féminin:
-les sciences
-les continents
-les noms de pays, d'états ou de province se terminant par un e (sauf pour les 5 exceptions suivantes: le Mexique, le Cambodge, le Zimbabwe, le Mozambique et le Tennessee).
Finalement, la dernière syll
Il y a quelques trucs qui peuvent aider à mémoriser le genre de certains noms, mais bon, la plupart du temps, il faut apprendre le genre des noms par cœur.
Premièrement, certaines catégories de noms sont toujours au masculin:
-les langues
-les métaux
-les jours, les mois, les saisons
-les arbres
-les couleurs
Deuxièmement, certaines catégories de noms sont toujours au féminin:
-les sciences
-les continents
-les noms de pays, d'états ou de province se terminant par un e (sauf pour les 5 exceptions suivantes: le Mexique, le Cambodge, le Zimbabwe, le Mozambique et le Tennessee).
Finalement, la dernière syllabe du nom est souvent un bon indicateur du genre, mais c'est sûr qu'il y a toujours des exceptions. Par exemple:
-Action, réaction, addition sont tous au féminin.
-Ménage, garage, cambriolage sont tous au masculin.
-Maison, raison, prison sont tous au féminin.
-Amour, tambour, carrefour sont tous au masculin.
-Reine, baleine, peine sont au féminin…
etc.
La langue française utilise les genres, masculin et féminin, pour les noms français. Vous devez maîtriser les genres des noms pour parler français avec confiance !
Même s'il n'y a pas de règle spécifique pour déterminer le genre d'un nom français, il y a des astuces qui peuvent vous aider !
Il y a une technique qui peut vous aider à connaître le genre des noms français (masculin et féminin) avec 80% de précision !
Ma vidéo explique cette technique en détail d'une manière amusante et facile:
Vous trouverez le lien vers mon site dans la description de la vidéo pour lire l
La langue française utilise les genres, masculin et féminin, pour les noms français. Vous devez maîtriser les genres des noms pour parler français avec confiance !
Même s'il n'y a pas de règle spécifique pour déterminer le genre d'un nom français, il y a des astuces qui peuvent vous aider !
Il y a une technique qui peut vous aider à connaître le genre des noms français (masculin et féminin) avec 80% de précision !
Ma vidéo explique cette technique en détail d'une manière amusante et facile:
Vous trouverez le lien vers mon site dans la description de la vidéo pour lire la Transcription et voir le Support Guide.
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Q: Arrive-t-il qu'un Français se trompe en utilisant les articles (masculin, feminin)?
La question est ambiguë à plus d'un titre…
1°/ Au pied de la lettre, les Français (je parle bien sûr de ceux de langue maternelle française, en-dehors des enfants qui commencent tout juste à parler…) et autres francophones ne se trompent jamais sur les articles. Personne n'emploie un article masculin pour un mot qu'il pense féminin, et réciproquement. Personne ne dit *le chaise est trop haute ou *la véhicule, il…
La catégorie du genre — c'est-à-dire du système des accords entre noms, déterminants, adjectifs et
Q: Arrive-t-il qu'un Français se trompe en utilisant les articles (masculin, feminin)?
La question est ambiguë à plus d'un titre…
1°/ Au pied de la lettre, les Français (je parle bien sûr de ceux de langue maternelle française, en-dehors des enfants qui commencent tout juste à parler…) et autres francophones ne se trompent jamais sur les articles. Personne n'emploie un article masculin pour un mot qu'il pense féminin, et réciproquement. Personne ne dit *le chaise est trop haute ou *la véhicule, il…
La catégorie du genre — c'est-à-dire du système des accords entre noms, déterminants, adjectifs et pronoms — est clairement 'implantée' dans la grammaire mentale inconsciente des francophones. Que certains fassent des fautes d'accord à l'écrit ne prouve absolument pas le contraire : aucun francophone natif ne fait de faute d'orthographe sur les accords qui s'entendent. On peut trouver "la soupe est trop salé", mais jamais *le soupe ni *mon bain est chaude sous la plume d'un francophone. Quand on écrit "la soupe est trop salé", ce n'est pas une faute de genre : c'est une faute d'orthographe grammaticale, une erreur dans l'application des règles qui régissent l'écriture de certains mots en fonction des relations entre eux, et qui ne s'expliquent pas immédiatement par la grammaire mentale inconsciente.
J'imagine donc que la question est plutôt : Arrive-t-il qu'un Français se trompe dans le genre des noms ?
2°/ "Se tromper", qu'est-ce que ça veut dire ? Il existe des noms (à vue de nez, quelques dizaines) pour lesquels l'usage est hésitant, voir la réponse de Franck Antoni.
Il s'agit en général de mots savants ou peu courants : pour plus de 99 % des noms, l'usage est absolument constant. Beaucoup d'entre eux commencent par une voyelle, ou s'emploient uniquement ou généralement au pluriel, si bien que les articles l' et les ne montrent pas le genre…Dans certains cas, cette hésitation est 'officiellement' reconnue dans les dictionnaires, comme après-midi. Mais quand même ce n'est pas le cas, peut-on parler d'erreur ? La langue, c'est l'usage. Si un nombre significatif de francophones natifs disent "le réglisse" ou "une tentacule", il faut reconnaître que, malgré les dictionnaires, le genre du mot n'est pas fixé.
Il arrive même que l'usage courant soit majoritairement contre l'Académie ou la plupart des dictionnaires. Un dictionnaire honnête devrait reconnaître que solde au sens de "vente à prix réduit" est très généralement employé au féminin (au sens de "reste" ou "encours d'un compte bancaire", solde est toujours masculin, et toujours féminin au sens de "paye d'un militaire"…) : lorsqu'un magasin affiche "les vrais soldes", ça fait pédant. Et j'ai été ébahi de voir pleurote au masculin dans la liste de Franck : si je dis "ils sont bons, ces pleurotes", ça sonne faux dans ma tête.
C'est dur mais c'est comme ça : quand un étranger dit "le maison", il se trompe, parce qu'aucun natif de plus de cinq ans ne le dit. Quand un francophone dit "le réglisse", il ne se trompe pas, parce que l'usage courant hésite, contrairement à l'usage officiel.
3°/ Il arrive que certains Français et francophones natifs emploient tel ou tel nom avec le 'mauvais' genre, c'est-à-dire celui qui n'est pas reconnu par l'écrasante majorité des locuteurs : "ils sont bons, tes chips !". Ça fait partie de leur idiolecte, c'est-à-dire de leur usage personnel de la langue — tout comme d'autres utilisent des conjugaisons non-standard (il faut que j'alle chez le notaire, j'ai acquéri un terrain) ou des régimes verbaux inhabituels (qu'est-ce qu'on dîne ?).
Dans ce cas, on peut dire, en un certain sens, qu'ils 'se trompent', s'ils sont très peu à le faire… Mais la limite avec le cas précédent est impossible à fixer. Où s'arrête l'usage minoritaire, où commence l'erreur ?
Merci pour la D2R, Zelkova.
Notes de bas de page
Non, pas vraiment. Si vous n’avez pas reçu le français avec le lait de votre mère, pas d’autre alternative, à mon sens, que d’apprendre le genre des mots par cœur, et encore… C’est ce sur quoi je me base pour déterminer si la connaissance du français d’une personne le parlant parfaitement provient du fait qu’il s’agit de sa langue maternelle ou bien résulte de ses efforts pour en faire l’acquisition. Arbitraire, je le sais. De toute façon, qu’importe.
L’important est que l’on comprenne ce qui est dit et qu’il y a peu de chances que vous vous méprenniez si l’on vous dit que le plume de mon oncle
Non, pas vraiment. Si vous n’avez pas reçu le français avec le lait de votre mère, pas d’autre alternative, à mon sens, que d’apprendre le genre des mots par cœur, et encore… C’est ce sur quoi je me base pour déterminer si la connaissance du français d’une personne le parlant parfaitement provient du fait qu’il s’agit de sa langue maternelle ou bien résulte de ses efforts pour en faire l’acquisition. Arbitraire, je le sais. De toute façon, qu’importe.
L’important est que l’on comprenne ce qui est dit et qu’il y a peu de chances que vous vous méprenniez si l’on vous dit que le plume de mon oncle est sur la bureau de ma tante…
EDIT: 27/08/2023
Je veux bien croire que c’est extrêmement difficile. Déjà, il vaut mieux connaître le genre des noms (à ce sujet, voyez mon dernier paragraphe)
Pour ce qui est de la question très précise ci-dessus, des pronoms possessifs, Il y a une règle que voici:
- Les adjectifs possessifs restent masculins devant les noms masculins.
- Les adjectifs possessifs féminins prennent une forme masculine devant les noms commençant par une voyelle. Même si le nom qui suit est féminin et si l’objet ou le concept appartiennent à une personne du genre féminin..
- Elle ôta son imperméable trop tôt car il se remi
EDIT: 27/08/2023
Je veux bien croire que c’est extrêmement difficile. Déjà, il vaut mieux connaître le genre des noms (à ce sujet, voyez mon dernier paragraphe)
Pour ce qui est de la question très précise ci-dessus, des pronoms possessifs, Il y a une règle que voici:
- Les adjectifs possessifs restent masculins devant les noms masculins.
- Les adjectifs possessifs féminins prennent une forme masculine devant les noms commençant par une voyelle. Même si le nom qui suit est féminin et si l’objet ou le concept appartiennent à une personne du genre féminin..
- Elle ôta son imperméable trop tôt car il se remit immédiatement à pleuvoir à verse.
- Elle gara son auto en infraction avec la réglementation locale.
Tout à fait différent de l'anglais, oû c’est le genre du propriétaire qui va jouer le rôle déterminant.
She removed her raincoat too early since…
He removed his raincoat too early since…
Tony Mechelynck, dans sa propre longue et impressionnante réponse (démontrant une très bonne connaissance du français), vous donne des exemples parfaits du genre des noms en français ad nauseam. Savoir si un nom est féminin ou masculin en français est souvent un exercice de mémoire, même s’il y a certaines "règles" et, comme toujours en français, des exceptions. Surtout en fonction du sens du nom.
Et encore, il ne vous a pas parlé du mot "gens", qui est une pure torture intellectuelle car il change de genre suivant qui il vise au singulier ou au pluriel.
Il y en a mais elles ne sont ni intuitives ni infaillibles.
La règle d'or que les jeunes Français apprennent au CP (en tout cas de mon temps… j'ai l'impression d'être un vieux papy en écrivant ça) :
Les noms communs qui se terminent par un -e sont généralement féminins.
Vous avez saisi l'astuce? Eh oui, c'est ce généralement qui pose quelques soucis car il implique qu'il y a donc des exceptions. Et elles sont nombreuses!
Donc, à moins d'avoir fait du latin à haute dose, le genre des noms en français ne vous sera jamais vraiment évident si vous n'êtes pas un locuteur natif.
Comment faire? Vous procé
Il y en a mais elles ne sont ni intuitives ni infaillibles.
La règle d'or que les jeunes Français apprennent au CP (en tout cas de mon temps… j'ai l'impression d'être un vieux papy en écrivant ça) :
Les noms communs qui se terminent par un -e sont généralement féminins.
Vous avez saisi l'astuce? Eh oui, c'est ce généralement qui pose quelques soucis car il implique qu'il y a donc des exceptions. Et elles sont nombreuses!
Donc, à moins d'avoir fait du latin à haute dose, le genre des noms en français ne vous sera jamais vraiment évident si vous n'êtes pas un locuteur natif.
Comment faire? Vous procédez en suivant des méthodes plus ou moins efficaces qui consistent à retenir des listes de suffixes qui déterminent presque toujours le genre du nom (comme par exemple les noms en -took qui sont féminins, les noms en -isme qui sont masculins, etc). Mais ça fait beaucoup de théorie et c'est loin d'être intuitif.
Apprendre en utilisant le contexte, comme il a été suggéré dans une autre réponse, est le meilleur moyen d'aider à la fixation des connaissances. Mémoriser une courte phrase drôle peut vous aider.
Dans tous les cas, comme il n'existe aucune méthode universelle, vous allez devoir piocher ici et là. Chaque méthode a des vertus mais aussi ses limites.
Il n'y a pas de règles, rien que des tendances ou des directions. Bien souvent les noms de pays portent un e final au féminin LA Tunisie LE Maroc ; LA Belgique Le Luxambourg ; LE Texas LA Virginie. Mais que l'on se rassure LE MexiquE ou LE MozambiquE. Ouf ! Il y a des exceptions, sinon ce serait pas drôle !
En conjugaison par exemple tous les verbes à la 3e personne du pluriel, à tous les temps, à tous les modes même les auxiliaires se terminent par NT, et pour la plupart la première personne du pluriel à tous les temps se temine en NS et la 2e personne en EZ, ça fait plaisir !
Aucune. :) Il faut l’apprendre pour chaque mot.
Tiens… un exemple… LA lune… Oui. Mais en allemand c’est DER Mond (LE lune)… Et LE soleil? En allemand c’est DIE Sonne (LA soleil). Va savoir.
En plus des fois on se dirait bien qu’il semble y avoir une regle (genre les mots en “-ette” sont feminins - levrette, crevetette, raclette… puis quelqu’un parle de squelette… et on realise qu’il y a quand même UN - et un seul - mot français en -”-ette” qui est masculin).
Bref… il faut les apprendre, chacun, si on ne veut pas faire une boulette… (oui, un mot feminin en -ette).
La seule règle, c'est que dans le cas des êtres vivants dont le sexe est connu, on utilise le genre grammatical correspondant: un homme, une femme; un garçon, une fille; un étalon (ou un hongre car il conserve son genre même après castration), une jument; un taureau (ou un bœuf), une vache; un bélier, une brebis; un bouc, une chèvre (si c'est de l'animal qu'on parle: voir plus loin); un coq, une poule, etc.
Quand le sexe n'est pas évident, chaque mot a un genre grammatical fixe, même si les deux sexes existent: ainsi, il y a des mouches mâles et des mouches femelles, mais c'est toujours une mou
La seule règle, c'est que dans le cas des êtres vivants dont le sexe est connu, on utilise le genre grammatical correspondant: un homme, une femme; un garçon, une fille; un étalon (ou un hongre car il conserve son genre même après castration), une jument; un taureau (ou un bœuf), une vache; un bélier, une brebis; un bouc, une chèvre (si c'est de l'animal qu'on parle: voir plus loin); un coq, une poule, etc.
Quand le sexe n'est pas évident, chaque mot a un genre grammatical fixe, même si les deux sexes existent: ainsi, il y a des mouches mâles et des mouches femelles, mais c'est toujours une mouche; il y a des pigeons mâles et des pigeons femelles, mais on dira un pigeon, sauf que si un pigeon pond, alors c'est une pigeonne. Chaque escargot est à la fois mâle et femelle, mais on dit un escargot. Chez les cétacés, il y a des mâles et des femelles, mais le sexe n'est pas évident: on dira un dauphin, une baleine, un cachalot, un orque, et ici si on veut préciser le sexe on parlera par exemple d'un dauphin femelle ou d'une baleine mâle.
Pour certains mots, l'usage hésite: par exemple quand j'étais jeune on disait toujours un enzyme, et c'est de cette époque que datent les enzymes gloutons; de nos jours on dit souvent une enzyme, et ça m'agace, mais il paraît que les deux sont permis. Quand à moi, je persiste à dire un enzyme même si ça fait vieux jeu.
Enfin il y a des mots qui changent de sens avec le genre: une chèvre c'est un animal mais un chèvre c'est un fromage (fait avec le lait de cet animal); la Champagne c'est une région de France mais le champagne c'est un vin (provenant de cette région); de même la Bourgogne et le bourgogne; la Brie c'est encore une région mais le brie, cette fois, c'est un fromage; un orgue, toujours au masculin, c'est un instrument de musique; mais les grands orgues baroques sont plusieurs instruments placés chacun dans un immeuble différent (église ou salle de concert) tandis que les grandes orgues (d'une église par exemple) c'est l'ensemble des jeux d'un seul instrument, commandés par un seul organiste (éventuellement aidé d'un assistant pour tirer les jeux) au moyen de plusieurs claviers, en général deux ou trois pour les mains, et un pour les pieds.
Bon courage, bonne lecture d'auteurs français, et au besoin, pour écrire en français, n'hésitez pas à vous servir d'un dictionnaire, par exemple le Petit Robert ou le Petit Larousse, où le genre des noms est indiqué.
Ah oui, et dans le cas des adjectifs possessifs: on remplace ma, ta, sa par mon, ton, son s'il sont suivis d'un mot commençant par une voyelle ou un h muet: son assiette (mais une assiette), ton arrivée (mais une arrivée), mais pas par un h aspiré: sa haine (car on dit la haine et non *l'haine pour exprimer la détestation).
Oui. Bien souvent un nom se terminant par un “e” est un nom féminin. Par exemple, l’Espagne, la Norvège et l’Angleterre sont féminin alors que le Portugal, le Maroc et le Danemark sont masculin. Mais il y a des exceptions, bien sûr, tout comme en espagnol, “el cura” et “la mano” sont des exceptions à leur règle du “a” féminin et “o” masculin.
Oui, la méthode consiste à apprendre le genre des mots en même temps qu'on en apprend le sens. C'est comme ça que les Français eux-mêmes apprennent et il n'y a pas d'autre méthode.
Notez d'ailleurs qu'il existe quantité de mots qui existent au masculin ET au féminin, le plus souvent avec un sens différent: poste, cartouche, chèvre, moule, ponte, voile etc.
Soyez heureux, quantité de langues ont trois genres ou plus.
J'aime beaucoup les réponses précédentes, elles montrent bien à quel point de nombreux français connaissent mal leur langue mais surtout la "très haute" opinion qu'ils ont de l'Académie française….
La première chose qu'il faut savoir est que l'Académie ne choisit pas le genre des substantifs. Pour la simple et bonne raison que 95 % du vocabulaire français est déjà fixé quant au genre ! De plus, au sein de cette fameuse Académie, il n'y a plus grand monde ayant une connaissance approfondie en lexicologie ou en grammaire ou en linguistique pour pouvoir décider en connaissance de cause. Enfin, l'A
J'aime beaucoup les réponses précédentes, elles montrent bien à quel point de nombreux français connaissent mal leur langue mais surtout la "très haute" opinion qu'ils ont de l'Académie française….
La première chose qu'il faut savoir est que l'Académie ne choisit pas le genre des substantifs. Pour la simple et bonne raison que 95 % du vocabulaire français est déjà fixé quant au genre ! De plus, au sein de cette fameuse Académie, il n'y a plus grand monde ayant une connaissance approfondie en lexicologie ou en grammaire ou en linguistique pour pouvoir décider en connaissance de cause. Enfin, l'Académie ne fait plus grand-chose à l'heure actuelle. Son "nouveau" dictionnaire est en panne à la lettre "S" depuis quatre décennies et ses derniers communiqués font état du fait que l'Académie ne souhaite pas s'exprimer sur tel ou tel sujet (p.ex. le mot le plus long de la langue française).
Ensuite, les deux guides principaux sont d'une part l'étymologie et d'autre part les terminaisons. Ainsi, les mots se terminant en -ette, comme la fameuse tablette, doivent prendre le féminin ; tandis que les substantifs se terminant en -eur seront au masculin. Les mots "lycée, athénée et musée" sont masculins malgré leur terminaison car ils sont originellement masculins en grec ancien. Pour certains mots, c'est enfin l'usage qui peut fixer le genre, même s'il est très fluctuant. Ainsi "pamplemousse" est soit féminin soit masculin, au choix, même si le masculin semble s'imposer. Quant à "après-midi" l'usage donne le féminin pour le Canada, la Suisse et la Belgique, et masculin pour la France. Ici encore, l'Académie est incapable de décider car elle change à chaque édition de son fameux dictionnaire qui arrive toujours avec 2 générations de retard, la 9e édition donne… les deux possibilités !
En ce qui concerne les acronymes comme SNCF ou Otan ou UEFA, il faut se référer au terme principal. Soit ici : société, organisation, union… qui sont tous féminins et donc ils doivent être traités comme des mots féminins et les accords se feront au féminin. Par exemple, "L'Otan, impuissante face au cyberterrorisme…"
Pour ce qui est de "la" Covid-19, ce sont les Canadiens qui les premiers ont soulevé le lièvre, et parmi eux le Premier-Ministre Justin Trudeau. En effet, le 'd' vient de "disease" soit maladie en français, qui est bien féminin (il s'agit en effet d'un acronyme !). L'Académie n'y est pour rien, si ce n'est qu'elle a su profiter de l'occasion pour sortir de sa torpeur et a affirmé sans rire que les Canadiens"avaient raison", mais avec un peu de retard quand même, on ne se refait pas !
Il reste quelques mots que vous pourrez glisser dans un quiz pendant vos veillées hivernales tels : oasis (usage hésitant), effluve (idem), augure (masculin par référence au prêtre), hémisphère (masculin bien que sphère soit féminin). Sans oublier les mots ayant un double genre suivant le sens : le/la page, le/la tour, le/la cartouche, le/la livre, etc. Bon amusement à toutes et tous !
Il n'y a pas règles hormis la connaissance de l'usage. L'attribution du genre dérive souvent du mot latin qui est à l'origine du mot français. C'est une des difficulté de la langue.
Même les français s'y perdent sur certains mots. Enzyme est féminin- les enzymes gloutons sont des enzymes gloutonnes. Le sexe de la destination n'y change rien. Une chemise pour homme, un chemisier pour femme.
La fin du mot donne une indication sans certitude. On dit un squelette, mais la loi, un roi.
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En dehors des nombreuses exceptions en tous genres, une piste, faillible toutefois, est la longueur du prénom et en particulier, ramenée à son pendant masculin, généralement plus bref. Un simple "e" fait parfois la différence.
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C'est dur dans la langue française de savoir si on dit "le livre ou la livre", si on dit "la bibliothèque ou le bibliothèque" ». Donc, on va essayer de voir aujourd'hui à des astuces puissantes, utiles, relativement faciles à appliquer pour ne plus se tromper ou se tromper le moins souvent possible et réussir à savoir si un mot, si un nom est féminin ou masculin.
Avant de voir à ces astuces très pratiques, laisse-moi te donner quelques indications.
C'est dur dans la langue française de savoir si on dit "le livre ou la livre", si on dit "la bibliothèque ou le bibliothèque" ». Donc, on va essayer de voir aujourd'hui à des astuces puissantes, utiles, relativement faciles à appliquer pour ne plus se tromper ou se tromper le moins souvent possible et réussir à savoir si un mot, si un nom est féminin ou masculin.
Avant de voir à ces astuces très pratiques, laisse-moi te donner quelques indications.
par sexisme ?
Ben ouais. Dire "faut bien une règle", cela ne répond pas à la question.
Car auparavant il y avait une règle, la règle de proximité. On accordait au mot le plus proche. On voit des exemples chez Chrétien de Troyes, Ronsard, Racine, ou Corneille, et ce n'est que lorsqu'il s'agit de plusieurs noms propres que le masculin l'emporte à chaque fois.
Au XVIIe et XVIIIe on trouve des justifications à la règle du masculin qui l'emporte, alors qu'auparavant, elle existait en parralèle de la règle de proximité. Et les raisons sont… Ben sexistes.
"Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut
par sexisme ?
Ben ouais. Dire "faut bien une règle", cela ne répond pas à la question.
Car auparavant il y avait une règle, la règle de proximité. On accordait au mot le plus proche. On voit des exemples chez Chrétien de Troyes, Ronsard, Racine, ou Corneille, et ce n'est que lorsqu'il s'agit de plusieurs noms propres que le masculin l'emporte à chaque fois.
Au XVIIe et XVIIIe on trouve des justifications à la règle du masculin qui l'emporte, alors qu'auparavant, elle existait en parralèle de la règle de proximité. Et les raisons sont… Ben sexistes.
"Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte", Dominique Bouhours 1675
"Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle" Nicolas Beauzée 1767
Et attention, on entre dans la Bible des Grammar Nazi :
La masculinité annonce toujours une idée grande et noble ; elle eût été déplacée ici sous la plume satirique de nos grands écrivains. Le féminin est donc venu là, parce que le masculin n’y pouvait être. Les exemples d’expressions féminines, dans l’ironie, sont très nombreux. En effet, veut-on peindre d’un seul trait un guerrier qui manque de courage, on l’appelle ironiquement une femme ! Celte ironie est de la dernière injustice, il est vrai, mais enfin elle explique les peuples qui s’en servent et les langues qui l’emploient. En France, l’ironie est féminine, parce que le masculin est toujours noble dans son emploi. Du reste, l’ancienne grammaire avait admis cette vérité, en lui donnant cette forme si connue : Le masculin est plus noble que le féminin
Bescherelle, Grammaire de 1850
Si vous ne trouvez pas ces raisons sexistes, je crois que vous êtes un peu irrécupérables sur le sujet.
La règle est d'ailleurs assez peu usitée en pratique jusqu’à la fin du XIXe siècle et de l'uniformisation qui suit l'instruction obligatoire. La règle de proximité est toujours en usage, et défendu par Bescherelle lorsque ça sonne moche (bon, il le dit pas comme ça, mais c'est en substance ce qu'il dit).
Aujourd'hui, bien que des mouvements souhaitent revenir à la règle de proximité, d'autres (pus pertinents selon moi) souhaite que l'on abandonne "le masculin l'emporte sur le féminin" pour le remplacer par "l'accord se fait au masculin, neutre grammatical".
Ça ne changera pas la manière d'écrire, cela ne change pas la règle, juste sa formulation pour la rendre moins "brutale" pour les petites filles. Cela évitera de mettre dans la tête des gamins que les garçons l'emportent sur les filles.
Je parle ici des gamins : un adulte intelligent (donc non sexiste) sait qu'il s'agit d'une règle de grammaire, et que cela n'a rien à voir avec une quelconque supériorité d'un genre sur un autre. Mais un enfant c'est beaucoup plus confondu dans sa tête et dés trois ans, je suis obligé de déconstruire des phrases sexistes de mon fils.
D'ailleurs, moi, quand on me dit "le masculin c'est neutre". J'ai tendance à répondre : "normal, les hommes n'ont pas de couilles." Bizarrement, ça fait pas rire les hommes qui ne me connaissent pas (ou ne se connaissent pas), mais ça fait rire mes potes :D
Il n'y a aucune règle magique. Vous devez apprendre le genre des mots en même temps que vous apprenez leur signification.
Notez qu'il existe bon nombre de mots qui existent à la fois au masculin et au féminin, avec un sens différent: cache, chèvre, crêpe, critique, espace, faux, livre, mémoire, moule, noisette, page, pendule, poste, secrétaire, solde, tour…
femin S et masculn sans S
Il n'y a malheureusement qu'une seule règle : l'usage. Ni la morphologie ni la syntaxe ne vous aideront.
Oubliez les terminaisons en "e" : "un paragraphe" ! Oubliez les terminaisons sans "e" : "la dactylo".
Et vous avez raison, c'est difficile. Il n'y a que la pratique qui peut servir, et même la plus française des britanniques s'y trompait (Jane Birkin).
Il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, on faisait un peu à son idée, mais il était fréquent d’appliquer la règle de la proximité : on prenait le genre du dernier nom cité.
Alors, les grammairiens ont voulu faire la police là-dedans et ont fini par trancher en faveur du masculin, notamment par la voix de Vaugelas :
« Trois substantifs, dont le premier est masculin, et les autres deux féminins, quel genre ils demandent. Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut tout seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif. »
(C’est moi qui soulig
Il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, on faisait un peu à son idée, mais il était fréquent d’appliquer la règle de la proximité : on prenait le genre du dernier nom cité.
Alors, les grammairiens ont voulu faire la police là-dedans et ont fini par trancher en faveur du masculin, notamment par la voix de Vaugelas :
« Trois substantifs, dont le premier est masculin, et les autres deux féminins, quel genre ils demandent. Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut tout seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif. »
(C’est moi qui souligne la partie en italiques.)
Donc, oui, à l’origine de la systématisation de cette règle, il y a bel et bien un point de vue sexiste.
…On reconnaît généralement le genre d’un nom commun grâce à sa terminaison (suffixe).
Toutefois, la manière la plus simple de les connaître est d’apprendre les noms avec leur article (un, une, le, la) pour ne faire aucune erreur…
Cfr:
Q : Pourquoi le mot "sel" est masculin en français (le sel) et féminin en espagnol (la sal) ?
Modeste contribution pour appuyer l'hypothèse avancée par Isabelle Rentler (dont je n'arrive pas à mettre le profil en lien, et c'est énervant) :
il semble bien, en effet, que pour les Celtes, le mot sel était masculin.
On en a la preuve dans un document ancien que je suis parvenue à retrouver pour vous.
(Roulement de tambour…)
Q : Pourquoi le mot "sel" est masculin en français (le sel) et féminin en espagnol (la sal) ?
Modeste contribution pour appuyer l'hypothèse avancée par Isabelle Rentler (dont je n'arrive pas à mettre le profil en lien, et c'est énervant) :
il semble bien, en effet, que pour les Celtes, le mot sel était masculin.
On en a la preuve dans un document ancien que je suis parvenue à retrouver pour vous.
(Roulement de tambour…)
Quora est hermaphrodite.
Quora est hermaphrodite.
Attention : je n'utilise pas cette réponse pour présenter une langue qui serait sexiste. Cela ne m'intéresse pas. Ce que j'aime, ce sont les faits de langue en dehors de tout préjugé.
Je suis étonnée de constater que les réponses publiées ne parlent que de noms communs. Or, des mots autres que des noms communs peuvent être à la fois masculins ou féminins même si grammaticalement, ils n'ont pas de genre. Un mot n'est pas forcément un nom. Mais il peut être un pronom : un mot qui remplace un ou plusieurs noms.
C"est Jean qui parle : "Je suis fatigué. Et toi, Camille (qui est aussi un nom masculin
Attention : je n'utilise pas cette réponse pour présenter une langue qui serait sexiste. Cela ne m'intéresse pas. Ce que j'aime, ce sont les faits de langue en dehors de tout préjugé.
Je suis étonnée de constater que les réponses publiées ne parlent que de noms communs. Or, des mots autres que des noms communs peuvent être à la fois masculins ou féminins même si grammaticalement, ils n'ont pas de genre. Un mot n'est pas forcément un nom. Mais il peut être un pronom : un mot qui remplace un ou plusieurs noms.
C"est Jean qui parle : "Je suis fatigué. Et toi, Camille (qui est aussi un nom masculin et féminin soit dit en passant) ?"
— Moi aussi, je suis fatigué."
C'est Sarah qui parle : "J'ai envie d'aller au cinéma. Et toi, Casimir, tu veux venir ?"
— Tu rigoles, Sarah, je n'ai pas le temps et je suis crevé."
Vous voyez que dans ces phrases, "je", "tu", "toi" et "moi" ne prennent pas d'article, et peuvent désigner à la fois du féminin et du masculin suivant les situations d'énonciations.
C'est ce que l'on appelle des déictiques : des mots dont le référent (ce dont on parle) dépend de la situation d'énonciation.
"Tu veux venir" s'applique à Casimir (masculin) mais "tu rigoles" se réfère à Sarah. (féminin).
C"es la même chose au pluriel avec "nous" et "vous".
Alors, bien entendu, il n'est pas écrit dans le dictionnaire que "je" est féminin ou masculin, mais c'est la situation qui en fait du masculin ou du féminin.
Cela ne marche pas aux troisièmes personnes sauf lorsque "ils" (selon la loi dite "du masculin) l'emporte.
"Tu as vu mes chaussettes et mon pantalon ?"
"Ils sont dans la chambre."
Désolée, mais je ne pense pas qu'à l'oral, on prenne le temps de différencier et de dire "il/elle sont dans la chambre." On ne peut pas non plus entendre certaines caractéristiques de l'écriture inclusive ("il·elle n’est pas repassé·e".) même si ça marche à l'écrit.
Voilà. C'est sorti brut comme ça de ma tête et je suis ouverte aux discussions bienveillantes et constructives.
Pourquoi le mot "sel" est masculin en français (le sel) et féminin en espagnol (la sal) ?
Le mot latin masculin sal, dérive directement du proto-indo-Européen, sal(d) .
Le sel fut si important par le passé pour la conservation des aliments qu'il nous a légué le mot "salaire (les soldats romains étaient en partie payés avec du sel), "salaison," "salière", "salami", (via l'italien) et autres et a été très tôt commercialisé.
Il a donné le mot qui désigne le sel dans la plupart des langues européennes. Mais le genre du mot dans ces langues peut être différent. Ainsi, en portugais et en italien l'équi
Pourquoi le mot "sel" est masculin en français (le sel) et féminin en espagnol (la sal) ?
Le mot latin masculin sal, dérive directement du proto-indo-Européen, sal(d) .
Le sel fut si important par le passé pour la conservation des aliments qu'il nous a légué le mot "salaire (les soldats romains étaient en partie payés avec du sel), "salaison," "salière", "salami", (via l'italien) et autres et a été très tôt commercialisé.
Il a donné le mot qui désigne le sel dans la plupart des langues européennes. Mais le genre du mot dans ces langues peut être différent. Ainsi, en portugais et en italien l'équivalent est masculin. Cependant, en espagnol, en roumain, en tchèque, pour ne citer que ces langues, le mot est féminin.
Pour l'espagnol (et peut-on l'étendre aux autres langues dans lesquelles le mot est féminin ?), on trouve une explication dans une origine non pas latine, mais peut-être celtique, comme dans des régions situées au sud de la loire, mais aussi en Roumanie, en Tchéquie.
Voici ce qu'il en est pour la France :
Brun-Trigaud, Le Berre & Le Dû, 2005 : 138)
En effet, les Celtes seraient les premiers peuples d'Europe à avoir utilisé le sel de manière industrielle, notamment à l'époque de la culture hallstatienne qui se développa dans le centre-ouest de l'Europe entre 1200 et 500 avant JC, puis à l'avoir transporté lors de leurs migrations.
Il semblerait que ce soit les impôts sur le sel, soit la petite et la grande gabelle, perçus sur tout le territoire français, qui aient effacé les différences régionales et donc l'article féminin au sud :
Les pays de petite gabelle recouvrent les domaines actuels du Languedoc, du Massif Central et du Dauphiné. Les provinces rédimées de gabelles embrassent le Poitou, le Limousin, l’Auvergne et la Gascogne. La Bretagne était le pays de franc-salé et la Basse Normandie était celui de quart-bouillon. Alsace et Franche-Comté constituaient des pays de salines. Enfin, les pays de grande gabelle comprennent, du nord au sud, Picardie, Haute-Normandie, Champagne, Île-de-France, Orléanais, Maine, Anjou, Touraine, Berry et Bourgogne. Ils englobaient un domaine central très étendu de la France. Brun-Trigaud, Le Berre et Le Dû remarquent que « cette propagation de “le sel” s’éclaire nettement lorsqu’on effectue un rapprochement avec l’aire de la grande gabelle […]. Les percées de la forme sel à l’embouchure de la Loire et vers Saint-Malo trouvent sans doute leur explication dans le commerce du sel » (2005 : 139). Ces pays de grande gabelle correspondent grosso modo à la zone où n’existe plus aucun parler nettement différencié du français (Pottier, 1969 : 1156) ou à la zone centrale dépourvue de nombre des isoglosses établies par Arvid Rosenqvist (1919 ; Berschin, Felixberger & Goebl, 2008 : 261).
Source :
Ce qui signifie que l'origine celte s'est imposé en Espagne et dans d'autres pays romans tandis qu'elle a été supplantée par l'origine latine passée dans l'ancien, le moyen français puis le français dans le sud de la France.
Merci de confirmer ou infirmer cette réponse qui est aussi un questionnement.
Mreci aussi à Patrick Crosset pour la D2R.
Ils utilisent un thermomètre de sexisme, quand le débat chauffe, ils accordent les genres à égalité aux nouveaux mots, et feignent toujours ignorer que même sexisme et mot, sont masculins.
Quel casse-tête le genre, lui aussi misérablement masculin. Lol
Avant de se précipiter et de répondre que féminin est un adjectif et qu'il s'accorde en genre, ça vaudrait peut être le coup de se poser cinq secondes et de réfléchir un peu. Car ça ne prend pas plus de cinq secondes pour se rendre compte que féminin peut aussi être un nom (le féminin) et que la question n'est donc pas si "ridicule" que ça.
Bref. Le nom féminin est donc de genre masculin. Malgré les sonorités oxymoriques de cette phrase, il n'y a pas de "contradiction". Les noms pour lesquels le genre grammatical apporte également une contribution sémantique (de type "homme" pour le masculin et
Avant de se précipiter et de répondre que féminin est un adjectif et qu'il s'accorde en genre, ça vaudrait peut être le coup de se poser cinq secondes et de réfléchir un peu. Car ça ne prend pas plus de cinq secondes pour se rendre compte que féminin peut aussi être un nom (le féminin) et que la question n'est donc pas si "ridicule" que ça.
Bref. Le nom féminin est donc de genre masculin. Malgré les sonorités oxymoriques de cette phrase, il n'y a pas de "contradiction". Les noms pour lesquels le genre grammatical apporte également une contribution sémantique (de type "homme" pour le masculin et "femme" pour le féminin) sont ceux qui désignent (ou peuvent le faire dans certains contextes) un individu, humain la plupart du temps. Pour les autres noms, le genre grammatical est sémantiquement vide.
Le nom féminin tombe dans cette dernière catégorie. On ne peut pas désigner une personne en disant le féminin, un féminin etc. Le mot a plusieurs usages dont celui de faire référence à un concept abstrait, celui de genre féminin, dont je discute depuis le début de cette réponse. Bref, il appartient bien à la catégorie des noms pour lesquels il n'y a pas de contrainte sémantique sur le genre.
Ceci étant dit, le fait que féminin soit masculin n'est pas totalement arbitraire, car il n'y a pas que les propriétés sémantiques que j'évoquais avant qui peuvent sélectionner un genre.
Le nom féminin est un nom désadjectival, c'est à dire "créé" à partir d'un adjectif. En l'occurrence, l'adjectif est bien entendu féminin. Comme il l'a été rappelé dans d'autres réponses, l'adjectif féminin connait, pour des raisons d'accord, une variation en genre : féminin au masculin et féminine au féminin. Le nom féminin étant formé à partir de la forme masculine de l'adjectif féminin, il n'est pas surprenant qu'il se voit attribuer le genre masculin. S'il avait été formé à partir de la forme féminine de l'adjectif, alors le nom aurait été la féminine.
Ce qui appelle alors une méta-question : pourquoi le nom est-il basé la forme masculine de l'adjectif ?
Réponse : parce que c'est (presque, voir plus bas) toujours le cas pour les noms désadjectivaux formés par conversion. La conversion, c'est le transfert d'un mot d'une classe grammaticale à l'autre sans changement de morphologie du mot. Elle s'oppose donc à la suffixation qui modifie la classe grammaticale du mot en changeant aussi sa forme.
Les noms désadjectivaux construits par suffixation ont un genre grammatical qui est imposé par le suffixe. Il y en a une grosse dizaine, plus ou moins fréquents, dont un seul à ma connaissance produit des noms masculins : -isme. Par exemple : jeune--> le jeunisme. Tout les autres produisent des noms féminins : grand/grande --> la grandeur, vieux/vieille --> la vieillesse, beau/belle --> la beauté, droit/droite --> la droiture, féminin/féminine --> la fémininité, frais/fraiche → la fraicheur etc.
Dans le cas de la conversion, comme je le disais, le nom est "une copie" de la forme masculine de l'adjectif (si les formes masculine et féminines sont identiques, le nom sera quand même masculin et prendra l'article le). Par exemple : beau/belle→ le beau, vert/verte → le vert, bon/bonne → le bon, frais/fraiche → le frais etc. D'autre part, ces noms sont habituellement rétifs à un emploi au pluriel, même s'il existe des contextes d'emploi où le pluriel est possible.
Les seules exceptions concernent les noms désadjectivaux qui décrivent des individus, pour la raison que je décrivais en début de réponse sur le genre des noms. Dans ces cas là, on va avoir un nom masculin formé sur l'adjectif au masculin un nom féminin formé sur l'adjectif au féminin. De plus, avec ce type de nom, il n'y a aucune restriction sur le pluriel (ce qui est lie au fait que les individus sont des entité dénombrables). Par exemple : les vieux, les vieilles.
Comme signalé avant, le nom féminin ne s'utilise habituellement pas pour désigner des individus, raison pour laquelle on dit toujours le féminin et non pas le féminin ou la féminine selon les cas. On utilise ce nom comme équivalent de :
-genre féminin
(exemple : le féminin est l'un des deux genres grammaticaux du français)
- forme féminine
(exemple : le féminin de beau est belle)
ou bien pour designer des occurences de telles formes, auquel cas la pluralisation est possible
(exemple : il y a deux féminins dans cette phrase)
Hors du domaine de la grammaire, le nom féminin est aussi utilisé pour désigner des idées abstraites liées aux femmes en tant que groupe ou aux représentations liées à ce groupe (la science au féminin, la place du féminin dans la société X etc.)
Foi vient du latin Fides qui était un mot féminin
, et foie du latin ficatum qui était un mot masculin .Foi a connu la forme feit, et foy, et ensuite foi. On retrouve une déformation similaire pour la loi, qui a eu la forme lei, qui a donné loy, et enfin loi.
Pour foie il y aurait eu les déformations successives suivantes : fícatum, fécatum, fécitum, fedicum, feie, foie.
Notes de bas de page
C'est un héritage: le français est une forme actuelle du latin et comme toutes les langues latines il y a masculin féminin et neutre comme genres grammaticaux. Si vous aimez votre héritage vous le cultivez et le passez à la génération suivante le plus intact possible, car c'est la langue de vos pères de votre culture et c'est le devoir de chacun de soigner sa langue afin qu'elle évolue le plus lentement possible. Pourquoi? pour maintenir le plus longtemps possible le dialogue ENTRE LES GENERATIONS: par exemple lire encore Montaigne Rablais etc. Racine et Corneille, Voltaire et Balzac, Hugo et
C'est un héritage: le français est une forme actuelle du latin et comme toutes les langues latines il y a masculin féminin et neutre comme genres grammaticaux. Si vous aimez votre héritage vous le cultivez et le passez à la génération suivante le plus intact possible, car c'est la langue de vos pères de votre culture et c'est le devoir de chacun de soigner sa langue afin qu'elle évolue le plus lentement possible. Pourquoi? pour maintenir le plus longtemps possible le dialogue ENTRE LES GENERATIONS: par exemple lire encore Montaigne Rablais etc. Racine et Corneille, Voltaire et Balzac, Hugo et Lamartine:notre trésor culturel. le lire sans dictionnaire et avec aisance: voilà ce que se moque d'enseigner l'Education Nationale Progre. Si ça continue, bientôt les fils ne comprendront plus la langue de leur mère , disait Montesquieu dans sa Lettre "les français et la mode"…
Bien sûr ! Il s'agit le plus souvent de mots dont la consonnance prête à confusion ; par exemple cerne, tentacule, dividende, pour n'en citer que quelques-uns, sont constamment mal utilisés. Tellement que quelqu'un qui utiliserait correctement ces mots serait peut-être moqué par d'autres (voire corrigé) !
Il semblerait étrange de se tromper sur des mots communs en revanche… et il est rare de se tromper sur arbre, table ou téléphone.
En anglais il ya seulement un genre pour des personnes et quand on sait quand un animal est masculin ou féminin.
Des articles sur le genre étaient présents dans le vieil anglais, mais ils ont commencé à disparaître dans tout le moyen anglais, et nous ne les utilisons plus du tout à présent.
Vous pouvez indiquer différents moments où l'anglais a abandonné telle ou telle pratique; la langue est une évolution constante, du moins l'anglais. Mais je pense que le tournant décisif a été la conquête normande de 1066. Cela a eu pour conséquence que de grands groupes ayant une tradition linguistique diffé
En anglais il ya seulement un genre pour des personnes et quand on sait quand un animal est masculin ou féminin.
Des articles sur le genre étaient présents dans le vieil anglais, mais ils ont commencé à disparaître dans tout le moyen anglais, et nous ne les utilisons plus du tout à présent.
Vous pouvez indiquer différents moments où l'anglais a abandonné telle ou telle pratique; la langue est une évolution constante, du moins l'anglais. Mais je pense que le tournant décisif a été la conquête normande de 1066. Cela a eu pour conséquence que de grands groupes ayant une tradition linguistique différente ont besoin de communiquer quotidiennement, aucun groupe ne souhaitant abandonner complètement sa propre langue. Trois groupes linguistiques (français, saxon et vieux norrois) devaient communiquer l'un avec l'autre et il était presque impossible d'essayer de préserver le genre d'objets inanimés, car chaque langue avait un schéma de genre différent des autres. Un objet peut être masculin en saxon mais féminin en français ou inversement.
Il y a deux façons de voir cette question.
De façon littérale, on peut simplement compter les mots du dictionnaire pour voir s’il y a plus de mots masculins ou féminins.
Dans Le Petit Robert, 56 % des noms sont masculins et 44 % sont féminins (voir : Le masculin est-il plus productif que le féminin ?). Selon mes propres calculs avec le dictionnaire électronique Dicollecte, j’obtiens 54,8 % de mots masculins et 45,2 % de mots féminins.
Bien sûr, il y a une autre façon de voir cette question : étant donné un nom choisit au hasard dans un texte français, quelle est la probabilité qu’il soit masculin
Il y a deux façons de voir cette question.
De façon littérale, on peut simplement compter les mots du dictionnaire pour voir s’il y a plus de mots masculins ou féminins.
Dans Le Petit Robert, 56 % des noms sont masculins et 44 % sont féminins (voir : Le masculin est-il plus productif que le féminin ?). Selon mes propres calculs avec le dictionnaire électronique Dicollecte, j’obtiens 54,8 % de mots masculins et 45,2 % de mots féminins.
Bien sûr, il y a une autre façon de voir cette question : étant donné un nom choisit au hasard dans un texte français, quelle est la probabilité qu’il soit masculin ou féminin ? En effet, il se pourrait que les mots féminins soient plus communs, même s’ils sont moins nombreux.
Selon mes calculs, qui utilisent encore le dictionnaire Dicollecte, pour des noms choisit au hasard dans un texte français (principalement Wikipedia), 65,4 % sont masculins et 34,6 % sont féminins. Donc non seulement les mots masculins sont-ils plus nombreux, ils sont aussi plus courants !
Cette réponse est une traduction d’une de mes réponses en anglais : Adrien Lucas Ecoffet's answer to What is the ratio of masculine and feminine words in the French language?
Comme dit précédemment, le meilleur moyen pour apprendre le genre des mots est de les apprendre par cœur, mais, il y a des petits moyens mnémotechniques qui peuvent aider à les retenir plus vite.
Les mots se terminant par -teur, -scope, -ment, -al, -phone, -isme, -in sont généralement masculins.
Les mots se terminant par -trice (l'opposé de -teur), -ion ou -tion, -ade, -ette, -elle, -esse, -ine sont le plus souvent féminins.
Je peux aussi ajouter que certaines catégories de mots sont toujours masculins, comme les couleurs par exemple. Attention, le mot couleur est féminin, mais on dit le rouge, l
Comme dit précédemment, le meilleur moyen pour apprendre le genre des mots est de les apprendre par cœur, mais, il y a des petits moyens mnémotechniques qui peuvent aider à les retenir plus vite.
Les mots se terminant par -teur, -scope, -ment, -al, -phone, -isme, -in sont généralement masculins.
Les mots se terminant par -trice (l'opposé de -teur), -ion ou -tion, -ade, -ette, -elle, -esse, -ine sont le plus souvent féminins.
Je peux aussi ajouter que certaines catégories de mots sont toujours masculins, comme les couleurs par exemple. Attention, le mot couleur est féminin, mais on dit le rouge, le violet, le bleu, etc.
Quand il s'agit d'un nom qui fait référence à une personne, alors il a le plus souvent le genre de la personne. On dit une grand-mère car il s'agit d'une femme, un oncle car c'est un homme…
Mais attention, il y aura toujours des exceptions !
Je finirai par dire qu'il ne faut pas se décourager, et que c'est en utilisant le mot en question dans une phrase ou dans un contexte qui permettra de retenir le genre plus facilement.
Bonjour les Amis, L’une des difficultés de la langue française 🇫🇷 est le féminin et le masculin des mots Voici une petite astuce pour vous aider LES MOTS FEMININS
Sont généralement féminins, les mots qui se terminent parURE : la voiture, la nature, l'ouverture, la fermeture, etc
URE : la voiture, la nature, l'ouverture, la fermeture, etc
ION (-tion, -xion, -sion): l'opinion, l'information, la connexion, la conversion
IE : la magie, la philosophie, l'économie
EUR : la peur, la fleur, la chaleur
Exceptions: le bonheur, le malheur
ÉE : la durée, la pensée, l'arrivéeExceptions: le musée, le lycée
ANCE,
Bonjour les Amis, L’une des difficultés de la langue française 🇫🇷 est le féminin et le masculin des mots Voici une petite astuce pour vous aider LES MOTS FEMININS
Sont généralement féminins, les mots qui se terminent parURE : la voiture, la nature, l'ouverture, la fermeture, etc
URE : la voiture, la nature, l'ouverture, la fermeture, etc
ION (-tion, -xion, -sion): l'opinion, l'information, la connexion, la conversion
IE : la magie, la philosophie, l'économie
EUR : la peur, la fleur, la chaleur
Exceptions: le bonheur, le malheur
ÉE : la durée, la pensée, l'arrivéeExceptions: le musée, le lycée
ANCE, ENCE : la confiance, l'intelligence, la romance, l'influence
Exceptions: le silence
LES MOTS MASCULINS
Sont généralement masculins, les mots qui se terminent par
MENT : le gouvernement, le bâtimentISME : le socialisme, le réalisme
AL : le journal, le capitalIER : le pommier, le pompier, l’abricotier
OIR : le pouvoir, le bavoir, le couloir
Essayer de retenir ces terminaisons maintenant, bon courage à vous
Pour pouvoir répondre à votre question, il faudrait que nous sachions ce qu’est le “bushet” … c’est la première fois que je vois ce mot et je doute fort que ce mot existe dans la langue française …
Vous voulez savoir comment les mots ont été désignés comme étant soit masculin, soit féminin, il n'y a aucune logique, par exemple on dit "une table" mais il n'y a pas de raison rationnelle.
Par conséquent, si vous voulez savoir si un mot est féminin ou masculin en français, il n'y a pas de solution si ce n'est les apprendre par cœur… mais ne vous inquiétez pas, les français, sauf certains, ne sont pas idiots, ils vous reprendront si vous vous trompez à l'oral ou à l'écrit mais ils ne vous en voudront pas😁
Dans cette liste non exhaustive :
Alix, Andréa, Ange, Camille, Charlie, Claude, Dominique, Elie, Lou, Louison, Mahé ou Maé, Marley, Sasha ou Sacha, Stéphane, Swann ou Swan, Thaïs.
Quelques-uns correspondent à des gens que je connais, et inconsciemment je les associe à un homme ou une femme. Je ne connais que des Alix et des Sacha femme, qu'un Ange et un Swann homme. Je connais des Dominique, des Claude et des Stéphane des deux sexes.
Mais bien sûr cela ne me pose aucun problème.
J'avoue que pour Stéphane, j'ai eu un doute la première fois que j'en ai eu une sur mes listes d'étudiants, avant de me
Dans cette liste non exhaustive :
Alix, Andréa, Ange, Camille, Charlie, Claude, Dominique, Elie, Lou, Louison, Mahé ou Maé, Marley, Sasha ou Sacha, Stéphane, Swann ou Swan, Thaïs.
Quelques-uns correspondent à des gens que je connais, et inconsciemment je les associe à un homme ou une femme. Je ne connais que des Alix et des Sacha femme, qu'un Ange et un Swann homme. Je connais des Dominique, des Claude et des Stéphane des deux sexes.
Mais bien sûr cela ne me pose aucun problème.
J'avoue que pour Stéphane, j'ai eu un doute la première fois que j'en ai eu une sur mes listes d'étudiants, avant de me souvenir de Stéphane Audran, une femme d'une rare beauté et une actrice remarquable
Et bien déjà parce que dans la Bible, il est parfois masculin : le beau père du juge qui décidera du sort de Jésus s'appelle Hann.
Il y a de grands noms de l'aristocratie en France qui se sont appelés Anne.
Cela me rappelle une petite anecdote.
Alors que je visitais le Château de Chantilly avec mes parents qui venaient de m'extraire de mon exil rémois, et nous sommes passés devant cette statue.
Un groupe de personne était à coté de nous, et j'entends dire "Je comprends pas, c'est marqué Anne, mais c'est un mec".
Car on oublie que, effectivement, le prénom Anne, est un prénom épicène. L'homme ainsi
Et bien déjà parce que dans la Bible, il est parfois masculin : le beau père du juge qui décidera du sort de Jésus s'appelle Hann.
Il y a de grands noms de l'aristocratie en France qui se sont appelés Anne.
Cela me rappelle une petite anecdote.
Alors que je visitais le Château de Chantilly avec mes parents qui venaient de m'extraire de mon exil rémois, et nous sommes passés devant cette statue.
Un groupe de personne était à coté de nous, et j'entends dire "Je comprends pas, c'est marqué Anne, mais c'est un mec".
Car on oublie que, effectivement, le prénom Anne, est un prénom épicène. L'homme ainsi statufié n'est autre que le Connétable de France, Anne de Montmorency, dont voici le casque, conservé au musée de l'Armée :
Le trou dans le casque est du a un tir d'arquebuse qui a fracassé la machoire du connétable lors de la bataille de Saint Denis, en novembre 1567. Ce tir ne l'empêcha pas de combattre, et c'est un écossais, Robert Stuart, qui l'abat dans le dos. Il meurt après une agonie de deux jours.
Mais d'autres grands hommes de l'Histoire de France se sont appelés Anne.
Anne de Noailles, par exemple, qui fut du parti du Roi durant la Fronde. Son fils, Anne-Jules, est maréchal de France.
Turgot, ministre qui essaya vainement de réformer la fiscalité du royaume, se prénommait Anne également.
Le choix du féminin ou masculin est aléatoire.
Cependant, vous pouvez vous aidez des articles situés devant si vous lisez un texte.
Le ou un pour le masculin et La ou une pour le féminin.
C'est plus compliqué lorsque les mots sont au pluriel.
C'est un peu rébarbatif, mais il faudra apprendre le genre des mots.
Bon courage